La Diverticulose : Comprendre, Prévenir et Gérer

La diverticulose est souvent asymptomatique, ce qui signifie que de nombreuses personnes atteintes de cette affection ne présentent aucun symptôme. En fait, beaucoup de personnes ne savent pas qu’elles ont une diverticulose jusqu’à ce qu’elle soit découverte lors d’un examen médical pour une autre raison. Cependant, lorsque des symptômes de diverticulose se manifestent, ils peuvent inclure :

1. Douleurs abdominales : Ces douleurs sont souvent localisées dans la partie inférieure gauche de l’abdomen, mais elles peuvent survenir n’importe où.

2. Changements dans les habitudes intestinales : Certaines personnes atteintes de diverticulose peuvent constater une alternance de constipation et de diarrhée.

3. Ballonnements et gaz : Ces symptômes sont généralement le résultat de problèmes de digestion.

4. Saignements rectaux : Bien que moins courants, des saignements rectaux peuvent survenir dans certains cas de diverticulose. Le saignement est généralement indolore et peut produire du sang rouge vif dans les selles.

Il est important de consulter un professionnel de santé si vous ressentez un ou plusieurs de ces symptômes, en particulier si les symptômes sont graves ou persistent. Les symptômes de la diverticulose peuvent ressembler à ceux d’autres maladies digestives, il est donc important d’obtenir un diagnostic précis.

Le diagnostic de la diverticulose est généralement effectué à l’aide d’un ou de plusieurs des tests suivants :

1. Colonoscopie : C’est la méthode la plus courante pour diagnostiquer la diverticulose. Un colonoscope (un long tube flexible équipé d’une petite caméra à son extrémité) est inséré par le rectum pour examiner l’intérieur du côlon.

2. Tomodensitométrie (TDM) : C’est une forme spécialisée de radiographie qui peut aider à identifier les diverticules, les signes d’inflammation ou d’infection.

3. Sigmoïdoscopie : Semblable à la colonoscopie, la sigmoïdoscopie permet d’examiner l’intérieur du rectum et du côlon sigmoïde (la dernière partie du côlon) à l’aide d’un sigmoïdoscope, un tube mince équipé d’une lumière et d’une caméra.

4. Lavement baryté : Ce test consiste à remplir le côlon avec un liquide de contraste à base de baryum qui permet d’obtenir des images détaillées des diverticules lors d’une radiographie.

5. Tests sanguins et d’urine : Ils peuvent être effectués pour vérifier les signes d’infection ou d’inflammation, qui peuvent être associés à une complication de la diverticulose, appelée diverticulite.

Il est important de noter que la diverticulose est souvent découverte par hasard lors d’une procédure ou d’un examen médical effectué pour une autre raison, car de nombreuses personnes atteintes de diverticulose ne présentent aucun symptôme.

Le traitement de la diverticulose dépend de la sévérité des symptômes et de l’existence ou non de complications. Si la diverticulose est asymptomatique, un traitement peut ne pas être nécessaire, mais il est toujours recommandé de suivre un régime alimentaire riche en fibres pour prévenir les complications.

1. Régime alimentaire : Manger un régime riche en fibres peut aider à prévenir les symptômes. Les fibres peuvent aider à adoucir les selles pour qu’elles passent plus facilement, ce qui peut réduire la pression dans les diverticules et aider à prévenir l’inflammation et la rupture. Les fruits, les légumes, les grains entiers et les légumineuses sont de bonnes sources de fibres.

2. Hydratation : Boire beaucoup d’eau peut aider les fibres à faire leur travail et prévenir la constipation.

3. Exercice : L’exercice régulier peut aider à normaliser les mouvements de l’intestin et à réduire la pression à l’intérieur de votre tube digestif.

4. Médicaments : Dans certains cas, votre médecin peut prescrire des médicaments pour aider à contrôler la douleur, les spasmes musculaires dans le côlon, ou les infections si vous avez la diverticulite.

Si la diverticulose entraîne des symptômes graves ou des complications comme la diverticulite ou le saignement, une intervention plus intensive peut être nécessaire, y compris des antibiotiques pour traiter l’infection, une intervention interventionnelle pour arrêter le saignement, ou dans des cas plus rares, une chirurgie pour enlever la partie du côlon affectée.

Il est important de discuter avec votre médecin des options de traitement qui sont les meilleures pour votre situation spécifique.