Santé des FEMMES

Ce que vous devez savoir sur les fibromes utérins

Les fibromes utérins (léiomyome utérin) sont la tumeur bénigne la plus fréquente de l’utérus, et l’une des maladies les plus courantes de la sphère génitale féminine. Le fibrome est une tumeur provenant d’un tissu du muscle lisse de l’utérus, avec des fibres de tissu conjonctif, bien définies par la pseudocapsule du tissu utérin environnant.

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Les symptômes dépendent du nombre, de la taille et de la localisation des fibromes. En gros, il y a trois catégories de symptômes: règles abondantes et des saignements intercurrents, les symptômes de la douleur pelvienne, pas de fertilité. Le saignement peut être très différent, de saignement menstruel prolongé, jusqu’à un saignement très abondant qui représente une réelle urgence médicale.

La douleur pelvienne est généralement causée par la compression des organes voisins. Souvent cette douleur apparaît comme caractéristique des grands fibromes étant accompagnés de symptômes urinaires. Les dommages à la fertilité sont généralement causés par des nodules fibromateux situés dans la cavité utérine.

Les causes de cette maladie sont principalement liées au contexte neuro-hormonal (oestrogène et progestérone) dans la vie reproductive de la femme. L’incidence de la survenue est maximale à 30-45 ans, et minimale après la ménopause et absolument exceptionnel chez les adolescents.

Comment est établi le diagnostic des fibromes utérins?

Les autres facteurs de risque sont: la race (trois fois plus fréquente chez les personnes noires), le nombre de grossesses (inversement proportionnel), les contraceptifs oraux combinés (protecteur), le tabagisme, la consommation d’alcool. Le diagnostic des fibromes utérins est établi sur la base de l’examen clinique obligatoire à côté de celui échographique, l’échographie transvaginale étant considérée comme indispensable pour la précision du diagnostic. Elle mettra en évidence avec précision le nombre de nodules fibromateux, la localisation, la taille et les informations particulièrement utiles pour établir des schémas thérapeutiques individualisés pour chaque cas.

Les fibromes utérins peuvent régresser spontanément

L’évolution naturelle des fibromes correspond à une régression spontanée dans moins de 10% des cas. Les fibromes en régression sont généralement petits, avec des diamètres inférieurs à 3 cm, et même dans ces situations, il existe un risque accru de développer de nouvelles tumeurs. Avec la ménopause, le risque de régression du fibrome augmente de manière significative. Pendant ce temps, le nombre et la taille des nodules fibromateux n’augmentent plus. Donc, même si elles ne disparaissent pas, elles restent stationnaires ou leur taille est réduite. Au cours de la période fertile, l’évolution du fibrome diffère d’un cas à l’autre, ce qui signifie que la taille et le nombre de nodules peuvent augmenter de manière significative ou rester relativement constants. Au lieu de cela, l’évolution d’un fibrome peut être marquée par des complications. À l’heure actuelle, il n’est plus accepté que le fibrome puisse dégénérer en malin.

Les complications les plus fréquentes des fibromes utérins sont la nécrose aseptique accompagnée de douleur et de changement brusque du volume du fibrome, une dégénérescence calcaire (se produisant principalement à la ménopause) et la torsion d’un nodule pédiculé, accompagnée de douleur et de saignement.

Le traitement des fibromes utérins

Le traitement peut être médical ou chirurgical

Le traitement médicamenteux comprend un large éventail de préparations de classe agonistes ou antagonistes de la GnRh, de modulateurs spécifiques des récepteurs des œstrogènes ou de la progestérone, un dispositif intra-utérin au lévonorgestrel et des anti-inflammatoires non stéroïdiens. Un traitement chirurgical est nécessaire en cas d’hémorragie utérine ne répondant pas au traitement médical, dans le traitement de l’infertilité ou de l’avortement récurrent, de grandes dimensions, de la suspicion d’association de certaines tumeurs malignes.

En règle générale, il est admis que les fibromes asymptomatiques, de petite taille, ne bénéficient que d’un suivi médical. Si un traitement est requis, cela dépendra du nombre de fibromes, de la localisation, des symptômes, de l’âge et de l’avenir obstétrical.