Des choses importantes que nous ne savons pas encore sur Covid-19

C’est une analyse BBC.

Malgré les efforts soutenus des scientifiques du monde entier, il existe encore de nombreuses inconnues liées au nouveau coronavirus. Nous faisons tous, en ce moment, pratiquement partie d’une expérience à l’échelle de la planète, dans laquelle nous essayons de trouver une réponse à ce problème mondial apporté par Covid-19.

Voici les grandes questions auxquelles les scientifiques et les spécialistes tentent toujours de trouver une réponse claire.

1. Sommaire

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   Combien de personnes sont réellement infectées?

C’est l’une des questions les plus triviales, mais aussi essentielles. À l’échelle mondiale, plus de 700 000 cas sont officiellement confirmés à l’heure actuelle. Le bilan est en constante augmentation, mais ces chiffres ne représentent qu’une partie du nombre total de personnes infectées, qui reste inconnu.

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De plus, ce mystère est exacerbé par les personnes dites asymptomatiques: elles peuvent déjà être infectées, sans rien en savoir.

Le développement de tests spécifiques pour détecter la présence d’anticorps aiderait les scientifiques à savoir si quelqu’un avait ce virus. Ce n’est qu’alors que l’on saura exactement à quel point il se propage facilement.

2. À quel point Sars-Cov-2 (Covid-19) est-il mortel?

Tant que l’on ne connaît pas exactement le nombre de personnes infectées, il devient impossible de déterminer précisément le taux de mortalité.

Le taux de mortalité diffère également d’un pays à l’autre. À l’heure actuelle, selon des responsables du gouvernement britannique, environ 1% des personnes infectées meurent. Mais en Italie, ce pourcentage dépasse 10%.

Selon l’OMS, à l’échelle mondiale, ce pourcentage est de 3,4%.

Si l’on considère le nombre de cas asymptomatiques (qui restent « sous le radar », non détectés), le pourcentage serait plus faible.

3. Quels sont tous les symptômes provoqués par le nouveau coronavirus?

Les principaux symptômes de cette maladie sont la fièvre et la toux sèche. Des douleurs au cou, des maux de tête et de la diarrhée ont également été signalés dans certains cas. De plus, la perte de goût ou d’odeur sont également des signes possibles d’infection par le SRAS-CoV-2 (Covid-19).

La question la plus importante, qui reste dans le débat, est de savoir si des symptômes de rhume léger tels que les éternuements ou l’écoulement nasal peuvent être pris en compte.

4. Quel rôle jouent les enfants dans la propagation de la maladie?

De toute évidence, les enfants peuvent contracter le nouveau coronavirus. Cependant, ils développent des symptômes bénins et, jusqu’à présent, il y a eu peu de cas de décès chez les enfants, par rapport aux autres groupes d’âge.

Les enfants peuvent transmettre des maladies très rapidement (ils se rassemblent, dans les terrains de jeux, ont un contact direct avec de nombreuses personnes, de toutes les catégories d’âge, etc.), mais pour le moment, on ne sait pas combien ils peuvent propager le Covid-19.

5. D’où vient le coronavirus?

Le virus a été détecté pour la première fois dans la région de Wuhan en Chine fin 2019, où plusieurs cas ont été signalés près d’un marché aux bestiaux.

Le coronavirus, officiellement appelé SARS-CoV-2, est lié à une catégorie de virus qui infectent les chauves-souris. On pense que ce virus est passé de la chauve-souris à un autre animal, puis à l’homme. Mais qui est cet animal mystérieux, après tout? Ce chaînon manquant reste une grande inconnue et pourrait être à l’origine de futures infections.

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6. Dans quelle mesure le virus sera-t-il affecté par la saison chaude?

Les gens ont le rhume ou ont la grippe plus souvent en hiver qu’en été. Dans le cas du nouveau coronavirus, on ne sait pas si la saison chaude arrêtera sa propagation.

On ne sait pas si nous parlons, et dans ce cas, d’une maladie saisonnière, comme c’est le cas avec la grippe commune.

Si le temps chaud diminuera, cependant, la pandémie de Covid-19, alors il y a le danger de tomber malade avec l’arrivée de la saison froide. Et l’humanité fera face à une deuxième vague de crise provoquée par le nouveau coronavirus.

7. Pourquoi certaines personnes éprouvent-elles des symptômes plus graves?

Pour la plupart des gens, Covid-19 n’est qu’une infection bénigne. Cependant, environ 20% des personnes qui contractent la maladie développent des symptômes plus graves. Pourquoi?

Une partie de la réponse dépend de l’état du système immunitaire de chaque individu. Ainsi, un système immunitaire de bonne qualité nous aide à surmonter la maladie, mais ne nous protège pas contre l’infection.

Au milieu, il peut y avoir certains facteurs génétiques. Comprendre comment les choses fonctionnent à cet égard pourrait aider les scientifiques à trouver des moyens d’avoir moins de patients nécessitant des soins intensifs.

8. Pouvons-nous devenir immunisé? Combien de temps l’immunité dure-t-elle pour cette maladie? Pouvons-nous tomber malade une deuxième fois?

En ce qui concerne le développement de l’immunité contre cette maladie, nous avons beaucoup de spéculations et peu de preuves.

Dans le cas des personnes qui ont guéri, on suppose qu’elles ont réussi à développer une réponse immunitaire à la maladie, car elles ont réussi à récupérer.

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Mais cette maladie est extrêmement « jeune », apparue il y a seulement quelques mois, il n’y a donc pas de données statistiques à long terme. Des informations, officiellement non vérifiées, sur des patients infectés une deuxième fois, pourraient expliquer les tests défectueux (qui avaient initialement indiqué, à tort, que le patient était guéri alors que, en fait, ce n’était pas le cas).

Dans tous les cas, la question de l’immunité est considérée comme vitale pour comprendre ce qui va se passer à long terme avec nous et cette maladie.

9. Ce virus comporte des mutations?

Les virus subissent constamment des mutations, mais ceux-ci, pour la plupart, ne produisent pas de différences significatives.

En règle générale, les virus sont censés devenir moins létaux avec le temps. Mais cette règle n’est pas clouée. La principale préoccupation est de savoir si ce coronavirus subira une autre mutation, et notre système immunitaire ne le « reconnaîtra » plus, et un vaccin spécifique n’aura plus d’effet sur lui.