SANTÉ et NUTRITION

7 faux mythes sur le sucre

Le sucre a un bon goût, fournit de l’énergie et se trouve dans bien plus d’aliments que vous ne le pensez. Cependant, le sucre « n’est même pas le démon le plus noir ». Voici quelques faux mythes qui pourraient surprendre même ceux qui se croyaient bien informés à ce sujet.

On a tous entendu à un moment donné quelqu’un dire « J’ai mangé tellement de bonbons que je vais avoir le diabète »;  « le sucre crée la dépendance »; « il va ruiner nos dents »; «  le sucre rendre nos enfants hyperactifs »; « je vais consommer un peu de sucre brun, qui est plus sain », etc. Vous êtes-vous déjà demandé quelle est la vérité dans ces déclarations? Nous avons les réponses.

  1. Le sucre provoque le diabète

Les personnes atteintes de diabète ont du mal à contrôler leur glycémie (le sucre dans le sang) mais c’est un symptôme de la maladie, pas la cause. Le diabète de type 1 est causé par le système immunitaire qui attaque les cellules qui produisent l’insuline. Et les causes du diabète de type 2 sont une combinaison génétique et de mode de vie malsain. Le risque de développer une résistance à l’insuline augmente considérablement si les patients sont en surpoids, font peu ou pas d’exercice et choisissent un régime sans inspiration.

  1. Le sucre provoque l’hyperactivité

Le sucre vous donne de l’énergie, donc logiquement, beaucoup de sucre doit vous donner encore plus d’énergie. Cela semble logique, non? Mais pas selon les études. Que certaines choses se produisent en même temps, cela ne signifie pas nécessairement que quelque chose provoque l’autre. Par exemple, pendant les vacances, les enfants reçoivent beaucoup de bonbons et sont hyper-énergiques. Mais leur impact émotionnel est beaucoup plus fort, leur donnant cet état: les cadeaux, le sapin, l’arrivée du Père Noël.

  1. Le sucre brun est plus sain que le sucre blanc

La règle générale selon laquelle les aliments bruns sont meilleurs que les aliments blancs, valable dans le cas d’une alimentation saine, ne s’applique pas au sucre. La vérité est que le sucre brun a suivi les mêmes étapes de transformation que le sucre blanc, mais qu’à la fin, il a été ajouté une partie de la mélasse naturelle qui a été initialement éliminée pendant le traitement. Cela se fait car il est plus facile de contrôler la qualité et la cohérence. La mélasse ajoutée contient trop peu de minéraux pour prétendre à des bienfaits pour la santé. En fait, le sucre brun a plus de calories que le sucre blanc.

  1. Le sucre détermine l’aggravation du cancer

En général, comme toutes les cellules – y compris les cellules cancéreuses – consomment du sucre pour l’énergie. Une consommation plus élevée de sucre « aidera » les cellules tumorales à se développer plus rapidement. Cependant, selon des preuves scientifiques, la consommation de grandes quantités de sucre augmente le risque de développer certains types de cancer, mais ne provoque pas le développement plus rapide d’une formation tumorale existante.

  1. Le sucre provoque des caries

Le sucre n’affecte pas vos dents (malgré l’opinion publique), mais c’est l’acide qui va affecter nos dents. Il est vrai que l’acide est produit par des bactéries qui se nourrissent de sucre. Mais puisque ces bactéries se nourrissent des glucides laissés par tous les autres aliments, y compris les céréales et les fruits, il est exagéré de blâmer que le sucre.

  1. Le sucre naturel est meilleur que le sucre raffiné

Que vous mangiez une pomme, mettiez du miel dans le thé ou ajoutiez une cuillère à thé de sucre au café, ils se résument tous aux deux mêmes ingrédients de base: le fructose et le glucose. Et en ce qui concerne ces composés (légèrement différents les uns des autres), les concepts tels que « naturel » et « raffiné » ont très peu de pertinence.

  1. Le sucre crée une dépendance

Il est vrai que le sucre « déclenche » les mêmes récepteurs (du cerveau) que les drogues, mais il y a de nombreux aspects de la dépendance qui manquent dans son cas. Il s’agit d’obsession constante, de perte de contrôle, d’utilisation croissante des quantités et de symptômes de sevrage à l’arrêt de la consommation.