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Réexaminer l’efficacité du vaccin Pfizer

Le Royaume-Uni annonce qu’il réexaminera en détail l’efficacité du vaccin anit-COVID-19 produit par Pfizer / BioNTech, après que les données publiées mercredi par Israël aient soulevé des questions sur l’immunité que le vaccin peut offrir.

Le plan national de vaccination du gouvernement britannique, qui prévoit une vaccination massive avec les vaccins Pfizer / BioNTech et Oxford / AstraZeneca, est la principale arme par laquelle il espère arrêter la propagation du virus, qui s’est propagé plus fortement au Royaume-Uni en raison d’une nouvelle mutation contagieuse.

Israël a averti mercredi que des tests d’experts montrent qu’une seule dose de vaccin Pfizer / BioNTech offre moins de protection que prévu initialement, le pays ayant signalé lundi un nombre record de 10 000 nouvelles infections à Covid.

Ainsi, l’augmentation du nombre de cas diminue l’optimisme envers le programme de vaccination avancée dans le pays même si Israël est en tête du classement en termes de campagne de vaccination, jusqu’à mardi en vaccinant 2,2 millions de personnes avec la première dose, dont 422 000 ont reçu et la deuxième dose.

La plupart des Israéliens ont été vaccinés avec le vaccin Pfizer / BioNTech, et très peu d’entre eux ont reçu l’autre vaccin autorisé dans ce pays, celui produit par Moderna.

Les essaies cliniques sont différents de la réalité

Selon cette analyse, la protection apportée par le vaccin Pfizer / BioNTech après la première dose est significativement plus faible, de 33%, par rapport à l’estimation initiale de 89% dans les essais cliniques.

Le conseiller scientifique du gouvernement britannique, Patrick Vallance, a admis mercredi à Sky News que « dans la pratique réelle, les choses sont rarement aussi bonnes que lors des tests ».

Cependant, bien que « l’efficacité (du vaccin) ne soit probablement pas aussi élevée dans la pratique, je ne pense pas qu’elle sera aussi basse que ces chiffres le suggèrent », ont déclaré des experts israéliens.

L’inquiétude du gouvernement de Londres est principalement générée par le fait que le Royaume-Uni est l’un des pays qui a retardé l’administration de la deuxième dose dans le but de maximiser le nombre de personnes recevant la première dose de sérum.

Mercredi, 4,6 millions de Britanniques avaient reçu leur première dose de vaccin.