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Il meurt dans son sommeil

Yan Desjardins, un homme de 33 ans de Longueuil (Québec, Canada) souffrant d’apnée du sommeil, est décédé en août 2010 lorsque son appareil de ventilation C.P.A.P. a cessé de fonctionner, car il était mal branché dans une rallonge électrique, provoquant une surchauffe. Sa femme, Sophie Tessier, l’a trouvé en arrêt cardiorespiratoire. Le coroner Jacques Robinson a souligné l’importance de brancher l’appareil directement dans une prise murale, une consigne méconnue même par certains spécialistes. Le rapport recommande des avertissements clairs des fabricants et des directives de Santé Canada pour éviter de tels accidents.

Qu’est-ce que l’apnée du sommeil ?

L’apnée du sommeil est un trouble du sommeil dans lequel la respiration s’arrête et recommence à plusieurs reprises. Elle peut être causée par un blocage des voies respiratoires (apnée obstructive) ou par un dysfonctionnement du cerveau (apnée centrale). Les symptômes incluent des ronflements forts, des pauses respiratoires observées pendant le sommeil, et une somnolence diurne excessive. Non traitée, l’apnée du sommeil peut entraîner des complications graves, notamment des maladies cardiovasculaires, des accidents vasculaires cérébraux et des problèmes métaboliques.

Lire plus: Qu’est-ce que l’apnée du sommeil et comment la traiter ?

Comment peut-on mourir d’apnée du sommeil ?

L’apnée du sommeil entraîne des baisses répétées du taux d’oxygène dans le sang, ce qui peut surmener le cœur et provoquer des arythmies cardiaques. Si une personne souffrant d’apnée du sommeil utilise un appareil C.P.A.P. (pression positive continue) pour maintenir les voies respiratoires ouvertes, un dysfonctionnement de cet appareil peut aggraver la condition. Dans le cas de Yan Desjardins, l’arrêt de son appareil a entraîné une privation d’oxygène, une arythmie et finalement un arrêt cardiorespiratoire.

Ce tragique incident met en lumière la nécessité d’une utilisation correcte des appareils médicaux et d’une sensibilisation accrue des utilisateurs et des professionnels de la santé aux risques potentiels.