Santé des FEMMES

Fibromes, polypes, kystes: quelle est la différence?

Les douleurs pelviennes, les saignements anormaux, les douleurs … Tout cela vous effraie. Y a-t-il un fibrome, un kyste ou un polype? Nous vous donnons quelques informations sur chacun d’entre eux, en espérant que vous allez chez le médecin pour trouver la source de la gêne et obtenir le bon traitement.

Le fibrome utérin est une tumeur bénigne (non cancéreuse) située sur la paroi de l’utérus. Les polypes de l’endomètre (la paroi interne de l’utérus) sont des excroissances de tissus. Les kystes de l’ovaire ressemblent à des sachets remplis de liquide qui se forment sur l’ovaire pendant l’ovulation. Non traités, tous ces facteurs peuvent mener à l’infertilité ou à des tumeurs cancéreuses.

Les fibromes utérins affectent plus les femmes adultes

Le fibrome utérin affecte 70% des femmes âgées de 50 ans. Il est généralement détecté lors d’un examen de routine. Peut causer des troubles du cycle menstruel (saignements prolongés et abusifs), des douleurs pelviennes, des douleurs lombaires, une sensation de pression pendant les rapports sexuels, des difficultés à uriner. Rappelons les pertes de grossesse récurrentes et l’infertilité. La détection du nombre de fibromes, leur taille, le positionnement de l’utérus est fait par des techniques d’imagerie, y compris les ultrasons et hystéroscopique (inspection visuelle de la cavité utérine à l’aide d’un outil spécial). Le traitement vise à éliminer la douleur et prend en compte le désir d’avoir des enfants ou non. Les traitements hormonaux contraceptifs ne sont pas exclus. Le traitement chirurgical consiste à éliminer le fibrome.

Polypes de l’endomètre à la ménopause

L’utérus est recouvert d’un tissu appelé endomètre. Les polypes de l’endomètre ne sont pas cancérigènes, mais, s’ils ne sont pas traités, ils peuvent provoquer des tumeurs cancéreuses. Ils sont plus fréquents chez les femmes ménopausées, mais aucun autre âge n’est exclu. Ils se manifestent par des saignements anormaux entre les cycles menstruels, des saignements postménopausiques anormaux, des saignements après un rapport sexuel ou après un exercice physique. Le diagnostic est fait par échographie transvaginale ou par hystéroscopie. Parfois, les polypes peuvent se résorber et aucun traitement n’est nécessaire. Leur ablation chirurgicale sera toujours la première solution si des cellules précancéreuses ou cancéreuses sont identifiées. Le traitement médicamenteux peut également être prescrit, mais il ne résout le problème que temporairement.

Kystes de l’ovaire plus fréquents chez les jeunes

Les kystes se produisent surtout chez les jeunes femmes. Les types les plus communs se produisent pendant l’ovulation quand l’un des follicules sur l’ovaire (responsable de l’enlèvement de l’ovule) ne s’ouvre pas. Dans la plupart des cas, les kystes disparaissent en quelques mois. Une des complications serait qu’ils peuvent devenir très gros. Syndrome des ovaires polykystiques est la cause la plus fréquente de l’infertilité chez les femmes. Les symptômes comprennent une pression abdominale, des douleurs pelviennes, une miction fréquente, une douleur aiguë causée par la rupture du kyste. Les kystes sont détectés par l’imagerie locale. S’ils ne disparaissent pas, par eux-mêmes une intervention laparoscopique peut survenir.