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Diagnostiquée avec le coronavirus, elle se suicide

Pourquoi?

Une infirmière italienne de 34 ans s’est suicidée lorsqu’elle a appris qu’elle était positive pour le nouveau coronavirus. Ceux qui étaient proches d’elle pendant la période de quarantaine disent qu’elle a été gravement affectée par l’idée qu’elle aurait pu infecter d’autres personnes.

Les informations figurent dans une déclaration sur le site Web de la FNOPI (Federazione Nazionale Ordini Professioni Infermieristiche), la fédération qui défend les droits des infirmières en Italie.

L’infirmière travaillait dans l’unité de soins intensifs de l’hôpital San Gerardo de Monza, un front important de l’Italie dans la lutte contre le virus. Ce qu’elle a vue et vécue au cours de la dernière période, même si les raisons exactes de sa décision extrême, ne sont pas connues, aurait été la goutte qui a rempli le verre. Cela dit ses collègues qui étaient proches pendant la quarantaine.

La femme vivait dans un stress constant et craignait d’avoir infecté d’autres personnes sans le savoir.

Ce n’est pas le seul cas en Italie depuis la propagation de la pandémie de Covid-19. Un autre a été signalé à Venise, il y a une semaine, apparemment avec les mêmes motivations.

Le directeur de l’hôpital de Monza a confirmé le suicide, mais a souligné que la jeune femme « était chez elle le 10 mars, en congé de maladie. Elle n’a pas été surveillée. »

La Fédération nationale des infirmières d’Italie attire l’attention sur le risque émotionnel auquel le personnel de santé est exposé dans ces conditions. « Les soins infirmiers, par tous les moyens, ne laissent jamais personne tomber. Quels que soient les risques évidents auxquels ils sont confrontés. Mais nous ne devons pas les laisser seuls », explique un représentant de la Fédération.