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Attention: Les jeunes ne sont pas épargnés par le coronavirus

Les jeunes ont aussi le coronavirus 

Avertissement de l’OMS aux jeunes: l’âge n’est pas le seul facteur de risque d’une forme grave de la maladie.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a rappelé jeudi que les jeunes sont également touchés par la pandémie qui frappe le monde entier et qui a déjà fait des victimes parmi les enfants et les adolescents.

« L’idée que cette épidémie ne touche que les personnes âgées est en fait erronée », a rappelé Hans Kluge, directeur du Bureau régional de l’OMS pour l’Europe lors d’une conférence de presse hebdomadaire à Copenhague et diffusée en ligne.

Les jeunes ne sont pas épargnés 

« L’âge n’est pas le seul facteur de risque d’une forme grave de la maladie », a insisté Hans Kluge.

Des cas critiques ont déjà été observés chez des adolescents et de jeunes adultes, et nombre de ces patients ont dû être hospitalisés dans des unités de soins intensifs et certains sont décédés, a ajouté le même responsable de l’OMS.

En Europe, la plus jeune victime signalée était un enfant de 12 ans décédé en Belgique. Aux États-Unis, un bébé de six semaines, infecté par le nouveau coronavirus, est décédé.

Selon l’OMS, entre 10% et 15% des personnes de moins de 50 ans souffrent d’une forme modérée à sévère de cette infection.

Cependant, « ceux qui vieillissent bien ont moins de risques », a expliqué Hans Kluge, qui a également rappelé que « certaines personnes de plus de 100 ans (…) hospitalisées en raison de cette épidémie ont a ensuite bénéficié d’une reprise complète « .

Le bureau régional de l’OMS pour l’Europe a signalé plus de 464 859 cas officiels associés au nouveau virus et 30 098 décès dans 53 pays de sa circonscription, s’étendant de la côte atlantique européenne à la côte pacifique russe.

La pandémie de coronavirus est « loin d’être terminée »

Environ 80% des personnes décédées avaient au moins une comorbidité sous-jacente (maladies déjà présentes dans le corps), en particulier les maladies cardiovasculaires et le diabète.

Selon Hans Kluge, la conformité sanitaire est nécessaire « pour toutes les tranches d’âge ».

« Ce n’est pas seulement un acte de solidarité avec les autres, en particulier envers les personnes les plus susceptibles d’être gravement touchées, mais aussi un acte vital pour sa propre santé et sa sécurité », a-t-il ajouté.