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L’envie de sucré chez les enfants

L’envie de sucré chez l’enfant commence à se former dans les premiers mois de sa vie. Les bébés sont plus susceptibles d’accepter les goûts sucrés, car le lait maternel ou le lait en poudre, leurs sources vitales de nutrition, sont naturellement sucrés.

Au fur et à mesure que le bébé grandit et commence à se diversifier, il commence à connaître toutes sortes d’aliments, de plus en plus complexes, certains avec des sucres ajoutés, ce qui peut augmenter leur envie de sucre.

Expliquez aux enfants quel est le rôle des sucreries et pourquoi leur corps n’en a pas besoin quotidiennement.

Apprenez-leur que les aliments sucrés ne sont pas interdits et que nous pouvons les inclure en quantité modérée dans notre alimentation.

Nous pouvons choisir, 2-3 jours par semaine, de consommer une portion modérée de quelque chose de sucré.

Une portion modérée de dessert

  • Chocolat – pas plus de 4-5 petits carrés (20-30 gr)
  • Muffin – un moyen (50-70 gr)
  • Gâteau – un morceau de la taille d’un paquet de cartes à jouer (70 gr)
  • Crème glacée – 1-2 coupes
  • Biscuits – 3-4 pièces (20-30 gr)
  • Crêpes – environ 150 gr
  • Cheesecake – 70-80 gr
  • Jus – 150 ml

Comment gérer l’envie de sucreries chez l’enfant?

  • L’armoire «magique» avec des bonbons et autres délicieuses tentations ne doit PAS exister dans la maison, afin que les plus petits ne soient pas toujours soumis à la tentation de grignoter quelque chose entre les repas.
  • Il est préférable de ne pas utiliser des termes tels que « bonne nourriture » ou « mauvaise nourriture », « nourriture autorisée » ou « nourriture interdite », afin de ne pas stigmatiser les aliments ou les groupes alimentaires de quelque manière que ce soit. Un régime restrictif, qui élimine complètement les aliments que nous aimons manger, ne peut conduire à rien de bénéfique à long terme, bien au contraire.
  • Les bonbons ne doivent PAS être transformés en récompense ou en moyen de bannir l’ennui, la tristesse et la colère.
  • Lisez les étiquettes nutritionnelles des aliments et essayez d’éviter ceux qui contiennent du sucre ajouté.
  • Optez pour des fruits frais pour les collations entre les repas, au détriment des sucreries.
  • S’il y a eu un excès de sucreries (par exemple, lors d’un événement, d’un anniversaire, etc.), essayez de compenser le bilan énergétique (nombre de calories) lors des prochains repas de l’enfant en consommant de plus petites quantités de nourriture et moins de calories. Essayez également d’être plus actif physiquement.

Il est important de sortir des préjugés liés à une alimentation restrictive et de construire une alimentation saine, basée sur la modération et l’équilibre, sans frustrations. Ainsi, les enfants apprendront les principes de base d’une alimentation saine et apprendront de nouvelles habitudes alimentaires qu’ils conserveront ensuite à l’âge adulte.

Les sucreries ne doivent pas être bannis de l’alimentation de l’enfant. Les recherches sur le terrain suggèrent que l’élimination des sucreries de l’alimentation donne envie aux enfants d’en manger encore plus. Les parents doivent garder à l’esprit que les bonbons et les collations malsaines feront partie de la vie d’un enfant, seront offerts par les grands-parents, à l’école, lors de fêtes, dans les camps, pendant les vacances et lors de nombreuses réunions de famille. Il est important que les plus petits apprennent à en profiter, c’est-à-dire à apprécier leur goût, leurs arômes et leur saveur et à s’habituer à les consommer en quantité modérée et seulement occasionnellement.